Vendredi 4 mai 2018 au Centre Sèvres
Journée d’étude organisée en partenariat avec le Centre catholique international de coopération avec l’UNESCO (CCIC) et l’Université catholique de Lyon.
Au XVIIIe siècle, l’idée de progrès était essentiellement morale ; l’homme était perfectible. Au XIXe et au XXe siècle, le progrès est devenu matériel, il s’agissait de s’enrichir, de vivre mieux. Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle ère, dans une troisième dimension, celle de l’homme augmenté, voire celle du transhumanisme.
Le mariage de la biologie et du numérique alimente l’idée folle de vaincre la mort. Nous sommes ainsi passés d’une société théocentrée à une société technocentrée économico-pilotée.
Le succès planétaire de l’essai Homo deus de l’historien israélien Yuval Noah Harari, qui évoque l’avenir de l’humanité, révèle, s’il en était besoin, l’obligation pour l’homme de conscience de s’intéresser profondément aux grands défis scientifiques dans leur rapport avec l’homme en chemin d’accomplissement.
Peut-on encore parler de finitude de l’homme au temps du transhumanisme ? Comment concilier grandeur de l’homme et homme augmenté ?
La parole est donnée à des scientifiques, à des artistes, à des philosophes, à des théologiens, à des économistes…
Cette parole ne restera pas stérile, destinée aux générations futures, elle participera à leur formation à l’humanisme numérique de demain.